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Les travailleurs du train Conakry express souffrent actuellement le martyr. Depuis l’arrivée de la nouvelle direction, ils se plaignent du retard dans le paiement de leurs salaires. Certains d’entre eux en ont assez. Ils ont décidé de briser le silence ce mercredi chez nous. Ils informent qu’au compte du mois d’avril, ce n’est qu’à partir du 13 mai qu’ils ont été payés.
Pour le mois de mai, jusqu’à ce 10 juin, ils ne sont toujours pas entrés en possession de leur dû. Ils ont donc fêté dans cette situation, regrettent-ils. Avec ce retard dans le paiement de leurs salaires, les employés de Conakry express sont régulièrement confrontés à de nombreux défis dans leur quotidien.
Ils ne comprennent pas pourquoi les salaires qu’ils trouvent dérisoires retardent, alors que la société dispose de beaucoup de sources de revenus. Il y a la recette journalière du train. En plus, il y a le patrimoine bâti et non bâti qui fait rentrer beaucoup d’argent, selon eux. Sans compter la subvention que l’Etat octroie à la société.
Par rapport à ce désarroi des travailleurs du train Conakry express, nous avons joint la nouvelle directrice générale de la Société Nationale des Chemins de Fer au téléphone pour savoir c’est quoi le problème. Rose Kasso Tinguiano a informé que son équipe travaille d’arrache-pied pour débloquer la situation dans un meilleur délai.
« Le retard est dû au circuit administratif. Ça, ce n’est pas que la direction ne veut pas les payer, ils le savent bien sûr. On ne cache pas d’informations. La direction travaille activement pour payer leur salaire d’un moment à l’autre. Mais c’est vraiment le circuit administratif. Ce n’est nullement une volonté affirmée de la direction », a-t-elle réagi.
Par ailleurs, la directrice générale de la SNCF a informé qu’à la veille de la fête de Tabaski, le DRH est allé à la rencontre des travailleurs pour leur expliquer les raisons du retard des salaires avant de leur accorder des primes de fête.
Les plaignants avouent avoir reçu des primes. 100 mille pour les uns et 150 mille pour les autres. Ils estiment que ces primes ne valent rien dans la vie d’une famille surtout en période de fête.
Sékou Diatéya