CNT: quand le président de la CCIAG s’en prend à la presse pour masquer ses ennuis judiciaires ?

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Le sale temps pour la presse guinéenne est une occasion qu’il ne faut pas rater et qu’il faut surtout saisir par certains gestionnaires pour régler ses comptes avec des médias qui font pourtant bien et même très bien leur travail d’informations au quotidien.

En effet, à la faveur du débat d’orientation budgétaire, le président de la chambre de commerce, d’industrie et d’artisanat de Guinée, invité par le président du CNT à apporter des réponses aux préoccupations d’un citoyen guinéen vivant aux Etats-Unis, n’a pas manqué l’opportunité d’agir en dépit du bon sens contre des médias qui ne feraient certainement pas ses affaires.

A maille à partir avec la justice, Mamadou Baldé puisque c’est de lui qu’il s’agit, pour répondre à la question, est allé hors-service et s’est plutôt occupé de la presse.

«Vous savez ici les médias, ce sont eux qui font et qui détruisent. Qu’est-ce que les médias font ? Je m’excuse du terme, mais parfois ils écrivent à des importateurs du riz et disent donne-moi tel montant sinon je vais te disqualifier. Si le monsieur ne lui donne pas quelque chose, il fait exprès dans le site, il écrit pour dire tel a importé du riz de mauvaise qualité…alors qu’on n’a jamais reçu ici de riz de mauvaise qualité », a-t-il accusé.

Des charges aussi graves qui ont poussé le président Dansa Kourouma à rappeler à son hôte devenu gênant, qu’il n’a pas eu cette information via les médias mais qu’il s’agit de préoccupations d’un Guinéen de la diaspora au pays de l’Oncle Sam.

Mamadou Baldé qui n’aurait pas apprécié l’information sur son inculpation et son placement sous contrôle judiciaire par la chambre d’instruction de la CRIEF, info révélée par plusieurs médias, se serait-il engagé à régler ses comptes avec ceux-ci par ces temps de sauve-qui peut pour la presse guinéenne ? Cache-t-il ses démêlés judiciaires qui devraient, sauf retournement de situation, aboutir à un jugement par devant la cour de répression des infractions économiques et financières ? Des interrogations et tant d’autres qui demeurent et auxquelles nous tenterons de répondre dans nos prochaines livraisons.

Mohamed Bangoura

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