Charles Wright: « quand le peuple est déçu de son institution financière, le peuple devient violant, critique »

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Créée à l’effet de moraliser la gestion des deniers publics, la CRIEF est loin de répondre aux attentes des citoyens, qui la perçoivent comme un instrument laxiste, deux années après sa mise en place. L’espoir qu’elle a suscité semble voler en éclats.

Une situation qui met mal à l’aise le garde des Sceaux. Charles Wright qui prenait part à la cérémonie de passage de charges entre le président entrant et sortant de cette juridiction, a tenu à rappeler aux magistrats leur responsabilité, celle de faire appliquer la loi dans toute sa plénitude. Car dit-il lorsqu’un peuple est déçu de son institution financière, il devient violant et critique.

« Aujourd’hui, vous dites à quelqu’un allons à la CRIEF, il dit mais allons rapidement. Aucune crainte. Certains dossiers rentrent et peu de temps après les décisions sortent, d’autres personnes contre sont là et ils font combien de temps ? Il faut une gestion des dossiers dans leur délai raisonnable (…) Quand le peuple est déçu de son institution financière, le peuple devient violant, critique », a-t-il indiqué.

Pour donner un nouveau souffle à la CRIEF, le ministre Charles Wright a procédé à un remaniement en son sein. D’après lui, l’idée selon laquelle la justice est la boussole qui guide la transition, doit guider le fonctionnement de la CRIEF.

Alhassane Fofana

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