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Le garde des Sceaux s’en est pris au bâtonnier de l’ordre des avocats, au point de qualifier leur déclaration liée à la restriction de l’accès à internet, d’unilatérale et de tendancielle parfois.
Le seul crime de Me Mamadou Souaré Diop a été d’interpeller le ministre par rapport à cette situation en marge de la présentation des vœux de nouvel an ce vendredi à Conakry.
Dans sa communication, le ministre Charles Wright, a rappelé au bâtonnier, qui a été son professeur à l’Université, que le droit à l’information n’est rien d’autre que la possibilité de donner l’information à tous les citoyens.
Il a par ailleurs enfoncé le clou, en laissant entendre que l’exercice du métier de journaliste pose problème en Guinée. Et quand c’est le cas, ce n’est pas la liberté d’expression.
« Vous voulez exercer votre droit, je suis d’accord mais l’exercice pose problème. Parce que la liberté d’expression ne doit pas porter atteinte à la dignité des personnes. Vous êtes un père de famille, on dit que M. le bâtonnier est ceci dans un studio alors que vos parents et amis écoutent ça et les gens ont confiance en vous à l’étranger. Beaucoup prennent aujourd’hui le micro, ce ne sont pas des journalistes ils n’ont pas appris l’éthique et la déontologie, cependant on les laisse le micro. Lorsqu’on veut vous parler on vous dit tout. Ça ce n’est pas la liberté d’expression, c’est l’abus dans l’exercice de ce métier. M. le bâtonnier j’aurais souhaité que dans votre communication que vous rappeliez aussi les hommes de médias à leur responsabilité sociétale. Mais, ça été quand même un communiqué unilatéral, tendanciel parfois (…). Il faut que chacun puisse être situé devant sa responsabilité, cela est extrêmement important », a-t-il laissé entendre.
Puisque la question de restriction de la liberté d’expression fait débat, il prévoit une réunion avec les hommes de médias en sa qualité de ministre des droits de l’homme pour parler de l’exercice du métier de journaliste, qui, a son entendement pose problème en Guinée.
Alhassane Fofana