CHAN 2024 : les journalistes guinéen et algérien décryptent la défaite du Syli face à l’Ouganda

il y a 6 heures 30
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La Guinée a vécu hier vendredi une soirée cauchemardesque au Mandela Stadium de Kampala, s’inclinant lourdement 3-0 face à l’Ouganda lors de la deuxième journée de la 8ᵉ édition du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN). Après un début réussi contre le Niger, le Syli national local est apparu méconnaissable, suscitant de vives réactions parmi les journalistes sportifs présents.

Le journaliste algérien de la télévision nationale, Kamel Mawin Nahartifi, a relevé un contraste saisissant avec la première rencontre : « je pense que la Guinée a montré deux visages entre le premier match contre le Niger et celui d’aujourd’hui. Ce soir, on a vu une équipe méconnaissable. Sincèrement, on n’a rien vu. »

Pour lui, la jeunesse du groupe et le manque d’expérience face à la pression du public ont pesé lourd dans cette contre-performance. Il prévient que le prochain match contre l’Algérie sera compliqué, même si l’aspect mental pourrait faire la différence : « dans une compétition fermée comme celle-ci, le mental compte souvent plus que le physique. »

De son côté, Sékou Koutoubou Kaba, journaliste guinéen de Bafilanews, parle d’un naufrage collectif : « on ne peut pas se réjouir de ce qu’on a vu. Ça a été catastrophique dans tous les aspects.»

Il pointe notamment les erreurs défensives : « sur le premier but, il y a un mauvais marquage, et sur le deuxième, c’est une faute de concentration… Tout est relancé dans ce groupe. Le plus important, c’est de se dire que rien n’est fini.»

Même analyse pour Alpha Oumar Diallo, du site infochrono.com, qui parle d’une « défaite très amère » et d’un match totalement dominé par l’Ouganda : « dès l’entame, ils ont mis une intensité infernale qui a complètement anéanti l’équipe de Souleymane Abedi Camara.»

S’il reconnaît que les prochains rendez-vous contre l’Afrique du Sud et l’Algérie seront périlleux, il garde un brin d’optimisme : « Il faut désormais sortir les calculatrices pour espérer au moins une deuxième place qualificative. Le football reste imprévisible… On peut aller chercher l’Afrique du Sud, et pourquoi pas l’Algérie. »

Avec trois points au compteur et deux matches cruciaux à jouer, le Syli national local devra corriger rapidement ses lacunes s’il veut prolonger son aventure dans une compétition où rien n’est encore perdu.

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