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L’ex président de l’Assemblée nationale a été interrogé ce jeudi 10 avril 2025 sur les faits de détournement et de corruption au compte de son procès en appel devant la chambre des appels à la CRIEF. Comme en première instance, l’honorable Amadou Damaro Camara a rejeté les accusations en bloc. Il a martelé n’avoir détourné aucun franc de l’Etat pour des fins personnelles lorsqu’il était en fonction à la tête de l’Assemblée nationale.
L’ex député estime qu’on lui en veut simplement pour avoir payé les primes en retard des députés dans les 15 milliards qui ont été mis à sa disposition dans le cadre de la viabilisation du site devant abriter le siège de l’institution. Mais aussi, pour n’avoir pas demandé la permission de dérogation au ministre de l’économie et des finances alors qu’il est président de l’assemblée nationale.
Selon Damaro, il n’a pris aucune commission avec la société de Kim, l’homme d’affaires chinois, lui aussi prévenu dans le même dossier, pour qu’il soit condamné pour corruption. Le juge et ses conseillers ont interrogé le prévenu. Un des avocats de la partie civile aussi. Lorsque le second a pris la parole, il a indiqué être malade avant de solliciter le renvoi du dossier.
Au grand dam des avocats de la défense, la Cour a accédé à ladite demande. L’affaire est donc renvoyée au 17 avril prochain pour la suite des débats. Ce dossier en appel résulte des voies de recours exercées par les parties contre la condamnation de l’ex-président de l’Assemblée nationale.
En décembre dernier, Amadou Damaro Camara a écopé de 4 ans de prison et d’une amende de 10 millions GNF. Sur l’action civile, lui, Michel Kamano et Kim ont été solidairement condamnés à payer à l’État guinéen un montant de 5 milliards de francs guinéens à titre de dommages et intérêts
Sékou Diatéya