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En Guinée, des cas de mort sont souvent enregistrés pendant les manifestations ou appel à des journées ville morte.
Dans la soirée du lundi 12 août 2024, un jeune atteint par balle, a succombé à ses blessures au quartier Hamdallaye-Prince.
Le défunt du nom de Mamadou Adama Sow était à son lieu de service, lorsqu’il a reçu une balle à la poitrine, selon son grand frère qui s’est confié à la presse.
L’activiste Mamadou Kaly Diallo déplore cet autre cas de mort survenu en marge de l’appel à la ville morte, lancé par les forces vives de Guinée.
« L’État a ses responsabilités dans le cadre de la protection de la vie humaine. Nous voyons qu’à chaque manifestation, il y atteinte à la vie humaine. C’est déplorable ! », a-t-il déploré au micro de mosaiqueguinee.com ce mardi 13 août 2024.
Kaly Diallo du programme démocratie sans violences invite donc l’Etat à assurer la sécurité des citoyens, conformément aux lois du pays, mais aussi aux conventions internationales.
« Il faut appeler l’Etat à Garantir la sécurité à tous en vertu de l’article 3 de la déclaration universelle des droits de l’homme, qui stipule que tout individu a droit à la vie, à la liberté… », a-t-il invité.
Hadja Kadé Barry