Cancer du sein : Pr Bangaly Traoré conseille vivement le dépistage précoce

il y a 9 mois 130
PLACEZ VOS PRODUITS ICI

CONTACTEZ [email protected]

En Guinée, le cancer du sein occupe la 3ème place après le cancer du col de l’utérus et celui du foie, selon le responsable du service de cancérologie à l’hôpital Donka.

Le taux d’incidence est estimé à 739 cas, avec un peu plus de 400 décès tous les ans.

Le premier syndrome d’alerte constitue l’apparition de nodules au niveau des seins explique tout d’abord le cancérologue.

« Ce sont des nodules qui ne font pas mal, mais qui vont évoluer progressivement. Ça c’est dans près de 85% des cas et il y a des femmes qui ont parfois des écoulements mamelonnaires sanguinolents. C’est-à-dire c’est un liquide qui sort à partir du mamelon et qui contient du sang ou alors c’est le bout du sein qui est ulcéreux. Donc, il y a une plaie qui apparaît dessus et qui persiste en dehors des périodes d’allaitement. Mais, il faut savoir aussi que ce sont des symptômes aussi qui peuvent se retrouver dans d’autres maladies. Il faut juste aller calmement dans une structure de santé la plus proche pour être orienté, surtout dans les services de diagnostic et de prise en charge », a expliqué Pr Bangaly Traoré.

Une bonne partie de la prise en charge des malades s’effectue en Guinée, notamment le traitement chirurgical avec ou sans l’ablation du sein, la chimiothérapie et le traitement hormonal.

« Nous prenons en charge des malades atteints du cancer du sein. Il y a une amélioration significative, mais ça ne signifie pas absolument qu’on a tout ce qu’il faut sur place pour prendre en charge tous les malades, parce que le traitement c’est à la charge du malade. On évacue pour le cancer du sein que pour faire la radiothérapie, tout le reste du traitement on le fait sur place. Le cancer du sein se guérit si le diagnostic est fait précocement », a rassuré le spécialiste.

D’après Professeur Bangaly Traoré, le moyen le plus efficace de prévention de la maladie est le diagnostic précoce.
Il invite les femmes à examiner leurs seins puisque qu’il s’agit d’une maladie grave qui évolue longtemps sans bruit et parfois sans aucun symptôme.

Hadja Kadé Barry

Lire l'article en entier