Baadiko déchire l’avant-projet de Constitution: « ce projet cynique est inacceptable »

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Après avoir déroulé en trois parties son analyse et ses observations sur l’avant-projet de nouvelle constitution, le président du parti UFD fidèle à ses engagements, n’est pas passé du dos de la cuillère pour désarçonner le texte concocté et vanté par le président du CNT et les conseillers nationaux.

Mamadou Baadiko Bah puisqu’il s’agit de lui jure que le projet qu’il juge « cynique » est porteur « d’injustices, d’exclusion » et qu’il est destiné à disparaitre comme ses prédécesseurs. Enfin, l’opposant invite les Guinéens à prendre leurs responsabilités.

Il l’a fait remarquer dans sa conclusion.

Extrait !

« Voilà ce qu’est l’Avant-Projet de Constitution qu’on veut imposer à la Guinée. Ce projet cynique est inacceptable, car porteur d’injustices, d’exclusion, base d’un système dictatorial bien connu, voué à la faillite comme ses prédécesseurs. Sans des reformes hardies, même les milliards de dollars impatiemment attendus du Simandou, n’y changeront rien.

La sortie définitive de la Guinée de ce cycle interminable de la misère et de décadence, passe par la prise de conscience de tout le peuple de la gravité des maux qui minent la société guinéenne.

Si c’est un civil qui vient au pouvoir, nous lui conseillerons de mobiliser tout le peuple, dans la fraternité, le respect des droits de tous, pour reformer en profondeur la Constitution de 2010, et la soumettre à un référendum, en intégrant tous les points positifs tirés des expériences du passé, avec plusieurs objectifs :

  • Mettre en place un cadre institutionnel basé sur la Régionalisation avancée et l’unité du pays ;
  • Réduire les pouvoirs illimités de l’exécutif et ses possibilités de fabriquer une majorité législative artificielle à sa dévotion. Il faudra également encadrer solidement l’activité des autres institutions ;
  • Réduire drastiquement le coût énorme de l’appareil d’Etat, afin de consacrer le plus possible de moyens aux investissements prioritaires : éducation, santé, routes, infrastructures et bien-être des populations en général. Toute la conduite des affaires publiques sera basée sur l’éthique, la bonne gouvernance et la responsabilité des dirigeants.    

Peut-on calculer le nombre d’écoles, avec des enseignants bien traités, le nombre de structures sanitaires efficientes, le nombre de kilomètres de bonnes routes, les infrastructures qu’on pourrait financer, avec une assemblée législative unique, à l’effectif raisonnable, sans sénat et sans compter la réduction drastique du coût de l’appareil d’Etat ?

L’heure est grave. Toute la communauté guinéenne est interpelée. A chacun de prendre ses responsabilités. »

Mosaiqueguinee.com

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