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Le ministre de la Justice & Garde des Sceaux, Yaya Kaïraba Kaba, a assisté, dans le cadre de l’immersion gouvernementale à l’intérieur du pays, au lancement des audiences criminelles au tribunal de première instance de N’Zérékoré, jeudi 5 février 2025. Dix dossiers criminels étaient inscrits à l’ordre du jour.
Prenant la parole à cette occasion, il a donné des instructions fermes aux magistrats concernant l’application stricte de la loi et leur a demandé de dire le droit, rien que le droit, sans influence ni interférence.
Il les a invités à lutter contre la criminalité et la consommation de drogue sous toutes leurs formes et à honorer la confiance du chef de l’État, tout en se réjouissant des réformes mises en place depuis l’arrivée du Conseil National du Rassemblement et du Développement (CNRD) au pouvoir.
« Conformément à la vision du Chef de l’État, le général Mamadi Doumbouya, et ce depuis le 5 septembre 2021, tous nos efforts tendent à faire de notre pays un véritable État de droit, pour que les violations des droits humains disparaissent. Dans nos prétoires, c’est le droit, rien que le droit, qui doit être dit, sans aucune interférence de qui que ce soit, ni de l’exécutif, ni du législatif. C’est dans ce sens qu’en exécution de la politique judiciaire du gouvernement, je suis chargé de la lutte contre la criminalité, qui occupe une place primordiale dans cette politique », a rappelé le ministre Kaïraba Kaba.
Poursuivant son discours, il a souligné l’importance de l’instauration des audiences criminelles dans les juridictions du pays : « Nous savons que depuis l’avènement du CNRD au pouvoir, cette lutte a fait des progrès, notamment dans l’élaboration des textes. Auparavant, on ne parlait pas d’audiences criminelles, mais de cours d’assises. Une loi importante a été modifiée dans notre arsenal juridique, inspirant même d’autres pays.
Cette modification vise à éviter les cours d’assises, qui ne se tenaient qu’une fois par an, et dont les rôles étaient rarement épuisés. Cela contribuait à la longue détention de nos concitoyens en conflit avec la loi. Pour corriger cette imperfection, nous avons proposé à l’Assemblée de confier la compétence au tribunal de première instance pour traiter les affaires criminelles par le biais des audiences criminelles, évitant ainsi ces longues détentions.
Cette initiative a fait tache d’huile dans la sous-région et a été saluée. C’est dans ce cadre, et conformément à cette loi, que les audiences criminelles se tiennent désormais dans tout le pays. »
La lutte contre la drogue et la criminalité sous toutes leurs formes sont des priorités pour le ministre de la Justice, qui a donné des instructions fermes pour garantir l’application rigoureuse de la loi, tout en respectant les droits humains.