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Lors d’une conférence de presse conjointe animée à Conakry ce jeudi 25 juillet par les ministres Porte-paroles du gouvernement et de la Présidence de la République, plusieurs questions ont été posées notamment celle en lien avec l’arrestation annoncée d’un élément du Groupement des Forces Spéciales (GFS) par des médias sénégalais à Dakar.
Sur le sujet de cette interpellation, le Porte-parole et ministre Secrétaire générale de la Présidence, le général Amara Camara, a déclaré ceci : « la question concerne spécifiquement un élément des Forces Spéciales supposément arrêté à Dakar. Je souhaite m’informer davantage sur ce sujet. Une fois que j’aurai les informations nécessaires, je pourrai vous contacter par les canaux que j’aurai créés pour vous fournir des détails précis. Mais, c’est vous qui me l’apprenez aujourd’hui… »
A à cette extrême prudence du Porte-parole de la Présidence de la République, vient s’ajouter l’intervention du Porte-parole du gouvernement qui en met une nouvelle couche de confusion.
« D’une manière générale, il est important de comprendre que tout Guinéen peut rencontrer des problèmes partout. Que ces problèmes surviennent ici ou ailleurs, la justice, dans le cadre de ses investigations, peut se déplacer ou demander l’assistance de la coopération judiciaire. Il n’y a rien d’exceptionnel à cela.
Même si vous êtes militaire, si vous commettez une infraction civile, c’est la justice civile qui s’en charge. Si vous fuyez en tant que militaire, cela relève de la justice militaire. D’ailleurs, il faut relativiser ce type d’information car, il n’y a rien d’extraordinaire en cela », a-t-il tenté d’édulcorer la situation.
Faut-il rappeler que récemment la presse sénégalaise a annoncé l’arrestation, à Dakar, d’un individu qui s’est fait identifier par les autorités judiciaires sous le nom de Daouda Bangoura en possession de 400 mille dollars. Il serait, rapporte-on, un militaire de l’armée guinéenne et relevant de l’unité des Forces spéciales.