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Les avocats de la défense, dans l’affaire du 28 septembre 2009, ne cessent de discréditer, les organisations guinéennes constituées partie civile, au procès.
Après l’association des victimes parents et amis, c’est l’organisation guinéenne des droits de l’homme et du citoyen, qui est cette fois visée.
Dans sa plaidoirie du mercredi 19 juin 2024, l’avocat du capitaine Moussa Dadis Camara, maître Jean-Baptiste Jocamey Haba, a déclaré que l’OGDH fait partie des ONGs guinéennes, affiliées à des partis politiques.
Une déclaration qui ne surprend guère les responsables de l’entité: « Nous suivons avec beaucoup d’attention ces attaques répétées contre nos organisations. Ce n’est point une surprise pour nous donc ! Ce n’est pas la première fois que l’OGDH est taxée comme appendice de l’opposition ou du pouvoir dans ce pays, suite à ses prises de position sur les violations des droits humains. Ce n’est pas un fait nouveau et nous n’avons pas besoin de répondre à de telles allégations qui n’en valent pas la peine pour nous. », a déclaré d’entrée Alseny Sall.
Le chargé de communication de l’OGDH affirme d’ailleurs que ces allégations, ne vont nullement affecter leur engagement.
« Toutefois, nous restons sereins et disons que c’est une stratégie vouée à l’échec qui ne peut en aucune manière nous décourager de continuer, à jouer notre rôle pour que les victimes obtiennent justice, dans cette affaire. Pour que plus jamais cela en Guinée, car comme le disait Dr Thierno Madjou Sow, président de l’OGDH au moment des faits dont fait allusion Me Joacamey, l’impunité est le terreau du crime.», poursuit-il au micro de Mosaiqueguinee.com, ce jeudi 20 juin 2024.
Si maître Jean-Baptiste Jocamey Haba est allé jusqu’à remettre en cause le rapport de la commission internationale d’enquête, au moment des faits, Alseny Sall rappelle qu’il s’agit d’un document élaboré par des experts de l’ONU, désignés par le secrétaire général de l’organisation.
« Là non plus, ce n’est pas un rapport de l’OGDH, mais plutôt un rapport d’établissement des faits de l’ONU.» a-t-il précisé.
Hadja Kadé Barry