Aboubacar Soumah : « On s’était entendu que l’école ouvre ses portes le 23 septembre… le ministère a décalé la date »

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Le SLECG a récemment essuyé des critiques, suite à la publication sur son compte Facebook, d’un communiqué annonçant la date de l’ouverture des classes le 23 septembre 2024.

Si certains pensent que le syndicat dirigé par Aboubacar Soumah est très vite parti en besogne, d’autres estiment que le SLECG veut se substituer au département de l’enseignement pré-universitaire.

Un troisième groupe parle d’un syndicat en perte de vitesse qui cherche à se frayer un chemin.

En réaction à ces propos, le secrétaire général a tenu à clarifier les choses.
D’après Aboubacar Soumah, c’est à l’issue d’une concertation au MEPU-A qu’il a été décidé de programmer la rentrée des classes au 23 septembre. D’où la publication sur la page Facebook du SLECG.

« Lors de la réunion qui nous a regroupés avec le MEPU-A, nous avions ensemble arrêté que l’école soit ouverte le 23 septembre pour les élèves et le 16, consacrée à la rentrée administrative. Je précise que c’est une décision qui avait été prise avec nous après analyse. Parce que nous avons constaté que par le passé, quand vous ouvrez l’école les enfants mettent du temps avant de débuter. Après l’argumentation faite par le ministre, celui-ci a jugé utile que cette fois l’école soit ouverte très tôt pour qu’octobre trouve que les élèves, les parents, et les enseignants, tout le monde est prêt (…). Donc, on s’est entendu sur ça. On a partagé ces informations », a-t-il clarifié.

Cependant, il dit avoir été surpris d’apprendre que cette date a connu un décalage de deux jours.

« A mon grand étonnement, on m’a appelé pour me dire que le ministère a décalé pour le 25 septembre », a-t-il déploré.

Aboubacar Soumah souligne également qu’ils avaient aussi analysé les risques liés à l’ouverture à la date susmentionnée.

« Si on ouvre alors que les professeurs ne sont pas payés, les parents aussi n’ont pas les moyens pour faire face aux fournitures des enfants, c’est serait très difficile. Donc, nous avons dit qu’aucun élève ne soit renvoyé, parce qu’il n’a pas les cahiers au complet, ou parce qu’il n’est pas en tenue ou bien parce que son parent n’a pas payé la scolarité au niveau des écoles privées. Donc on s’est entendu sur ça », a-t-il relevé.

Alhassane Fofana

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